Quantcast
Channel: Les Amis du Monde diplomatique
Viewing all articles
Browse latest Browse all 4212

Les Enfants cachés du général Pinochet

$
0
0

Rencontres avec Maurice Lemoine, autour de son livre «Les Enfants cachés du général Pinochet : Précis de coups d'états modernes et autres tentatives de destabilisation» (aux Editions Don Quichotte) : le jeudi 7 janvier, à 18 heures, au forum de la médiathèque Louis Aragon, quai des Anglais àMartigues et le vendredi 8 janvier, à 18 heures, au local de l'union syndicale Solidaires 13, 29, boulevard Lonchamp àMarseille. Avec France Amérique Latine-FAL 13.

Gérald Ollivier | g.ollivier1@free.fr

Présentation de l'éditeur

Il paraît loin le temps où, en juin 1970, avant de contribuer au coup d'État qui renversa le président socialiste Salvador Allende et instaura la dictature du général Augusto Pinochet, Henry Kissinger déclarait à propos du Chili : « Je ne vois pas pourquoi nous devrions rester tranquilles quand un pays devient communiste à cause de l'irresponsabilité de son propre peuple. »Élaborée aux États-Unis, cette doctrine mortifère, chaque fois inaugurée par un golpe, a été mise en œuvre par les militaires en Argentine, en Bolivie, au Brésil, au Paraguay, au Pérou, en Uruguay, et par les gardes prétoriennes d'Amérique centrale.

Après de longues années de régimes autoritaires, l'Amérique latine a paru choisir définitivement la voie de la démocratie. Mais, avec des résultats sociaux catastrophiques, une démocratie placée sous la coupe du marché. De sorte que, pendant toute la décennie quatre-vingt-dix, une question s'est posée : que se passera-t-il le jour où un gouvernement élu, considérant dévastateurs les effets d'un modèle présenté comme universel, remettra en cause les dogmes économiques du moment ? On connaît désormais la réponse – ou on devrait. Alors qu'une vague de chefs d'État de gauche ou de centre gauche est arrivée au pouvoir depuis 1998, les golpes, putschs et autres tentatives de déstabilisation, parfois mis en échec, parfois réussis, ont affecté le Venezuela (2002), Haïti (2004), le Honduras (2009), la Bolivie (2010), l'Équateur (2011) et le Paraguay (2012).

Toutefois, les techniques ont évolué. Les secteurs conservateurs ayant appris que, face à l'opinion internationale, les méthodes sanglantes se révèlent contreproductives, les recettes aussi astucieuses que sophistiquées employées permettent à ces sinistres opérations de ne plus être qualifiées de… coups d'État.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 4212

Trending Articles