La Roche sur Yon – juin 2016

Le samedi 4 juin, à 10 heures, au « Grand café», 4, rue G Clémenceau, café-Diplo autour de deux articles parus dans le numéro d'avril :

«Printemps trompeur au Brésil» de Laurent Delcourt

A lire une partie de la presse, le processus de destitution de la présidente Dilma Rousseff, enclenché le 17 avril par un vote du Parlement, témoignerait de la vigueur de la jeune démocratie brésilienne. C'est tout le contraire. En renonçant à réformer le système politique du pays, la gauche a armé le piège qui se referme aujourd'hui sur elle.

et «Où va donc la colère ?» de Georges Didi-Huberman

Soulèvement, insurrection, révolte : le feu de la colère suscite un événement imprévisible, qui, entre fête et violence, entre allégresse et ressentiment, est toujours susceptible de bifurquer ou de se dévoyer, s'il n'est pas simplement écrasé ou canalisé par l'autorité contre laquelle il s'est dressé. C'est dire que révolte n'est pas synonyme d'émancipation.

Michel Merel | michelmerel54@laposte.net