Clik here to view.
Les Amis du Diplo 63 vous invitent à débattre le samedi 3 juinà 17 heures au café les Augustes, 5, rue Sous les Augustins à Clermont-Ferrand.
« Gérard Bohner : quelle évolution énergétique pour préserver l'humanité ? »
Appelé sinople, ou prasine, la déclinaison des verts est large... Le vert, obtenu par mélange du bleu et du jaune va de l'émeraude au viridien, en passant par l'olive et l'aqua, et offre un large éventail de couleurs. Ces variétés de vert se déploient en teintes rappelant les joyaux, la nature foisonnante, quand elle ne se rapproche pas délicatement du bleu.
Couleur difficile à fabriquer, plus encore à fixer, est tant celle de la végétation que du destin. Chimiquement instable, le vert est symboliquement associéà tout ce qui est instable : enfance, amour, chance, jeu, hasard, argent. C'est à l'époque romantique que le vert devient la couleur de la nature, puis de la santé, de l'hygiène et enfin de l'écologie. Désormais, le vert a pour impossible mission de sauver la planète sous le nom d'écologie.
L'écologie, un terme quotidien dont nombre de groupements pensent l'avoir inventé, est à l'image des multiples nuances du vert. Au Moyen Âge, en Occident, le vert est la couleur des habits des fous et des sorcières. D'autres pensent que porter du vert préserve des ennemis. Désormais, se dire vert, s'il cela n'a longtemps été que de bon ton, est devenu un prétendu « terrorisme écologique »à matraquer, à tenter de faire taire comme les « Soulèvements de la terre »à Sainte Soline.
Gérard Bohner, hors des approximations générales, tente un essai scientifiquement argumenté.
