Le jeudi 17 octobre, à 19 heures, au café«Le Flesselles», 3, allée Flesselles : « café-Diplo »autour
de l'article de Benoît Bréville & Renaud Lambert paru dans Le Monde diplomatique de septembre 2019 «Sermonner le monde ou le changer».
En 2017, en France, M. François Fillon, candidat des Républicains, voit s'évanouir ses chances d'accéder à l'Élysée lorsqu'une enquête est ouverte contre son épouse, accusée d'avoir bénéficié d'emplois fictifs. En 2018, la justice brésilienne soupçonne l'ancien chef de l'État Luiz Inácio « Lula » da Silva d'avoir touché des pots-de-vin et lui interdit de se présenter à l'élection présidentielle. En 2019, l'ancien président de l'Assemblée nationale française François de Rugy démissionne de son poste de ministre de l'écologie quand la presse révèle qu'il a servi homards et grands crus à des proches aux frais de l'État… De Paris à Brasília, de Londres à Séoul, la vie politique semble rythmée par les « affaires ». Le fléau — que le pape François a récemment qualifié de « cancer » des sociétés modernes — préoccupe tant que, chaque 9 décembre, sous l'impulsion des Nations unies, la planète célèbre la Journée internationale de lutte contre la corruption… deux jours après celle de l'aviation civile et deux jours avant celle de la montagne.
et de l'article de Pierre Péan paru dans Le Monde diplomatique de septembre 2019 «Dans les cuisines de l'investigation»
Ils incarnent le contre-pouvoir : des journalistes qui enquêtent sur la corruption des puissants. Ces investigateurs font démissionner des ministres, trembler des conseillers, tomber des patrons — plus rarement. Mais les chantres de la transparence entretiennent toujours une zone d'ombre. Sur la manière dont ils travaillent, sur ce qui les oppose, sur ce qui les motive, le public ne sait rien. Pierre Péan, qui fut une figure marquante de ce milieu, jette sur ses coulisses une lumière crue.