
Le jeudi 9 mai, à 18 h 30, petite salle des Coquelicots, 1 rue Saint-Clément à Metz «café-Diplo» sur le thème du «design persuasif».
Brian Jeffrey Fogg, inventeur du « design persuasif », est-ce l'un des hommes les plus puissants de la planète ?
On l'appelle « le faiseur de millionnaires ». Dans son laboratoire de psychologie appliquée à l'Université de Stanford (Silicon valley), B. J. Fogg a formé un groupe d'hommes qui ont plus d'influence que jamais auparavant dans l'Histoire sur ce que pensent ou font plus qu'un milliard de personnes. Le « modèle comportemental Fogg » et ses algorithmes captieux consistent àpirater le cerveau, notamment en déclenchant la libération de dopamine, un puissant neurotransmetteur. « Ce que nous voulons, c'est comprendre [...] comment vous manipuler le plus rapidement possible pour ensuite vous gratifier, en retour, d'une bouffée de dopamine » (Chamath Palihapitiya, ancien vice-président de Facebook). « Dans le monde entier, des centaines de milliers de personnes vont, sans s'en rendre compte, changer de comportement d'une façon qui semblera, en apparence, toute naturelle mais sera parfaitement conforme à un programme »(Ramsay Brown, fondateur du Dopamine Lab).
Les techniques de séduction numériques fonctionnent très bien sur les adultes mais sont plus efficaces encore pour influencer le cerveau, en plein développement, des enfants et des adolescents. Aux États-Unis, ces derniers passent en moyenne huit heures par jour à se distraire avec des ordinateurs et des téléphones (+ 16 min. pour le travail scolaire). Or, rares sont les parents qui le savent : cette obsession pour les écrans qui détruit enfants et adolescents, voire les adultes, est la conséquence tout à fait logique d'un rapprochement insoupçonné entre les nouvelles technologies et la psychologie.
Source : Richard Freed, www.laviemoderne.net/mirabilia/175-les-nouvelles-technologies-en-guerre-contre-nos-enfants